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Photo du rédacteurCristina Moscini

Elles sont sobres

Dernière mise à jour : 18 mai

J’ai ouvert à tous sur ma page Facebook & Instagram, un court questionnaire sur la sobriété. Quatre filles ont partagé leur cheminement. Les questions sont tirées de la page Instagram @Sober Babes Club.

Je transmets ici mes questions & réponses pour lancer le beat comme on dit, puis celles judicieuses de Mavie, Lauriane, Marie-Pier et Valérie. Merci de m'avoir permis de partager vos expériences. 🙌


1. 𝐕𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐨𝐦 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐧𝐞𝐜𝐝𝐨𝐭𝐞/𝐟𝐮𝐧 𝐟𝐚𝐜𝐭 𝐚̀ 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 ? 𝐶𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑛𝑎 𝑀𝑜𝑠𝑐𝑖𝑛𝑖, 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑒̂𝑛𝑒́𝑒 𝑒𝑛 𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑜𝑡 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑖𝑛 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑠𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑢-𝑐𝑢𝑙 𝑠𝑢𝑟 𝑠𝑐𝑒̀𝑛𝑒 𝑜𝑢 𝑠𝑢𝑟 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑎𝑔𝑟𝑎𝑚.

2. 𝐃'𝐨𝐮̀ 𝐯𝐞𝐧𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 ? 𝐷𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑄𝑢𝑒́𝑏𝑒𝑐, 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑎𝑛𝑡 𝑒́𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒 𝑒𝑛 𝑀𝑎𝑢𝑟𝑖𝑐𝑖𝑒.

3. 𝐃𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐞̂𝐭𝐞𝐬-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐬o𝐛𝐫𝐞 ? 𝐿𝑒 7 𝑚𝑎𝑟𝑠 2020.

4. 𝐀̀ 𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐝𝐞́ 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞 ? 𝐴̀ 𝑙'𝑒́𝑡𝑒́ 2018, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑎𝑢 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑎̀ 𝑄𝑢𝑒́𝑏𝑒𝑐, 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑆𝑎𝑖𝑛𝑡-𝐸́𝑙𝑖𝑒. 𝐿𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗'𝑎𝑖 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒́, 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑜𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒, 𝑙𝑒 𝑅𝑜𝑛𝑑 𝐶𝑜𝑖𝑛, 𝐶ℎ𝑒𝑧 𝑀𝑒́𝑜; 𝑗𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑗'𝑎𝑚𝑜𝑟𝑐𝑒𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑎𝑢, 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐̧𝑎 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑣𝑖𝑣𝑖𝑓𝑖𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑠𝑎𝑙𝑣𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎̀ 𝑆𝑡𝑎𝑟𝑠 𝐻𝑜𝑙𝑙𝑜𝑤 (𝐺ilmore 𝐺irls 𝑟𝑒𝑓𝑒𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒).

5. 𝐀𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝟏𝟐 𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞𝐬, 𝐭𝐡𝐞́𝐫𝐚𝐩𝐢𝐞, 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐧t𝐨𝐱, 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 ? 𝑃𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑛𝑖 𝑑𝑒 𝑡ℎ𝑒́𝑟𝑎𝑝𝑖𝑒 (𝑐̧𝑎 𝑎̀ 𝑎𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́ 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐̧𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑛𝑑𝑒́𝑚𝑖𝑒), 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗'𝑎𝑖𝑚𝑒𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑒𝑠𝑠𝑎𝑦𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟. 𝐿𝑎 𝑝𝑎𝑔𝑒 Wassobre, 𝑙'𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 I Am Sober. 𝐸𝑛 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑗'𝑎𝑖 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑎𝑖𝑚𝑒́ "𝐷𝑟𝑖𝑛𝑘𝑖𝑛𝑔 : 𝐴 𝑙𝑜𝑣𝑒 𝑠𝑡𝑜𝑟𝑦" 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑟𝑜𝑙𝑖𝑛𝑒 𝐾𝑛𝑎𝑝𝑝, 𝑗𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑑'𝐴𝑙𝑙𝑒𝑛 𝐶𝑎𝑟𝑟. 𝐸𝑡, 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒, 𝑙'𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑚'𝑎 𝑒́𝑛𝑜𝑟𝑚𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑖𝑑𝑒́, 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒́.

6. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐳 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐳 𝐩𝐥𝐮𝐬 ? 𝐽𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑖𝑠 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒.

7. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐞/𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐠𝐞 𝐚̀ 𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞𝐫 ? 𝑆𝑖 𝑗𝑒 𝑡𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑦 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 100% 𝑑'𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑐̧𝑎 𝑣𝑎𝑢𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑓𝑓𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑠 ?

* * * *


1. 𝐕𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐨𝐦 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐧𝐞𝐜𝐝𝐨𝐭𝐞/𝐟𝐮𝐧 𝐟𝐚𝐜𝐭 𝐚̀ 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 ?

Mavie, j'ai une boutique de vêtements et de sérigraphie, mais je déteste profondément plier du linge et je porte les 2 mêmes chandails depuis 15 ans. (NDLR : Checkez A Banshee in the Attic ici.)

2. 𝐃'𝐨𝐮̀ 𝐯𝐞𝐧𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 ?

Born & raised à Montréal, exilée à Saint-Élie-de-Caxton.

3. 𝐃𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐞̂𝐭𝐞𝐬-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐞 ?

16 Novembre 2020.

4. 𝐀̀ 𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐝é 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞 ?

En Février 2018, quand j'ai coupé les ponts (Le Gardeur, Jacques-Cartier, Champlain, Victoria et Mercier) entre moi et la grande ville pour venir m'établir au fond du bois.

5. 𝐀𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝟏𝟐 𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞𝐬, 𝐭𝐡𝐞́𝐫𝐚𝐩𝐢𝐞, 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐧𝐭𝐨𝐱, 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 ?

Non, l'idée d'un pouvoir plus grand que moi qui allait sauver ma vie ne m'intéressait pas vraiment. L'appli I am Sober était ben swell, pis le film "Don't worry, he won't get far on foot" a touché une corde sensible sur la chance que j'avais d'arrêter avant de faire une gaffe de trop.

6. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐳 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐳 𝐩𝐥𝐮𝐬 ?

Être en plein contrôle de mes actions.

7. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐞/𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐠𝐞 𝐚̀ 𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞𝐫 ?

Hésite pas à m'appeler.

* * * *


1. 𝐕𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐨𝐦 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐧𝐞𝐜𝐝𝐨𝐭𝐞/𝐟𝐮𝐧 𝐟𝐚𝐜𝐭 𝐚̀ 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 ?

Lauriane Gignac, je ne voulais pas d'enfant. J'en ai 2 maintenant. ❤

2. 𝐃'𝐨𝐮̀ 𝐯𝐞𝐧𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 ?

Québec, Québec.

3. 𝐃𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐞̂𝐭𝐞𝐬-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐞 ?

11 novembre 2019.

4. 𝐀̀ 𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐝é 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞 ?

Quand j'ai pris conscience que ça avait pu de bon sens et que je ne voulais pas que mon fils se souvienne de moi comme ça. Pis moi non plus, je ne voulais pas me souvenir de moi comme ça.

5. 𝐀𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝟏𝟐 𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞𝐬, 𝐭𝐡𝐞́𝐫𝐚𝐩𝐢𝐞, 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐧𝐭𝐨𝐱, 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 ?

Une thérapie il y a longtemps. Et le podcast Wassobre que j'ai adoré qui m'a aidé dans mon cheminement.

6. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐳 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐳 𝐩𝐥𝐮𝐬 ?

Je suis parlable dans les soirées.

7. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐞/𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐠𝐞 𝐚̀ 𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞𝐫 ?

Tu es la personne la plus importante dans ta vie. Prends soin de toi et surtout, prends une heure à la fois. Tu en vaux le cheminement.

* * * *


1. 𝐕𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐨𝐦 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐧𝐞𝐜𝐝𝐨𝐭𝐞/𝐟𝐮𝐧 𝐟𝐚𝐜𝐭 𝐚̀ 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 ?

Marie-Pier Bibeau, un jour je me suis demandée à voix haute si les pilons de poulet étaient les pattes d'en avant ou d'en arrière.

2. 𝐃'𝐨𝐮̀ 𝐯𝐞𝐧𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 ?

Je suis originaire de Ville-Marie au Témiscamingue.

3. 𝐃𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐞̂𝐭𝐞𝐬-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐞 ?

Je suis sobre depuis le 17 septembre 2018.

4. 𝐀̀ 𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐝é 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞 ?

Fin de l'été 2018, après une fin de semaine trop fuck top de consommation intense. Je voulais pu vivre des choses comme ça.

5. 𝐀𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝟏𝟐 𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞𝐬, 𝐭𝐡𝐞́𝐫𝐚𝐩𝐢𝐞, 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐧𝐭𝐨𝐱, 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 ?

Je suis allée en thérapie aux Maisons Péladeau, j'ai trainé un peu aux A.A., mais ça ne me rejoignait pas, plusieurs pages Instagram m'ont aidé dans mon processus et mon inscription au certificat en toxicomanie m'a permis de mieux comprendre l'engrenage de la consommation.

6. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐳 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐳 𝐩𝐥𝐮𝐬 ?

Mon indépendance, je n'ai plus peur de me retrouver toute seule comme avant, je profite de ma solitude comme on profite de vacances.

7. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐬𝐨𝐛𝐫𝐞/𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐠𝐞 𝐚̀ 𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞𝐫 ?

Définis ton « WHY » et garde-le toujours en tête pour les moments difficiles, les débuts ne seront pas faciles, après ton pink clowd, c'est la que le vrai travail commence. Lâche pas, ça en vaut le coup. La vie est 1000 x plus belle. N'hésite jamais à demander de l'aide et du support.

* * * *



1. Votre nom et une anecdote/fun fact à propos de vous ?

Valérie Morin et je crois profondément que le mot « internet » devrait se prononcer avec le son « è » à la fin, tout comme les autres mots se terminant par « et », tels que: billet, sommet, gilet, millet, etc.

2. D'où venez-vous ?

Hautes-Laurentides (l'autre Laurentides).

3 . Depuis quand êtes-vous sobre ?

15 août 2020.

4. À quel moment avez-vous décidé de changer votre vie ?

À force d'accumuler des lendemains de veille tous plus décâlissants les uns que les autres (je pourrais en raconter longtemps), et de constater que ça m'empêchait de profiter sereinement de la vie.

5. Avez-vous fait des programmes de 12 étapes, thérapie, centre de désintox, lectures marquantes ?

Je lis et j'écoute TOUT ce qui me tombe sous la main sur le sujet.Je me suis particulièrement sentie interpellée par les textes de Cristina Moscini (NDLR : Je ju-re que ce n’est pas arrangé) et les podcasts de Wassobre, ainsi que la plateforme de Soberlab, notamment. J'aime les témoignages, les entrevues mais aussi les articles scientifiques.

6. Une chose que vous aimez de vous maintenant que vous ne consommez plus ?

La clarté. Dans mes émotions et dans mes objectifs.

7. Une chose que vous diriez à un nouveau sobre/quelqu'un qui songe à arrêter ?

Toi seule peux te libérer. Fini, la peur : d'en manquer, d'en boire trop, de ne pas être en état de... Tu peux choisir de mettre fin à ça pis ça fait du bien.

* * * * *

En synthèse…

Je constate que le laps de temps entre la décision de changer sa vie et le début de la sobriété est plus commun que je ne le pensais. Bien sûr, un échantillon de 4 personnes ne représente pas une étude, mais ça aide à déboulonner le mythe de l’alcoolique drastique tel que romancé dans les films, qu’on voit vider ses bouteilles de vodka dans l’évier de la cuisine un beau matin, dru et résolu, alors qu’hier encore il ou elle se bataillait en prison, vendant son âme pour sucer à même les mamelons démoniaques de l’alcoolisme infernal dans la miséricorde éternelle (j’exagère un brin ou à peine).

Ce que ça peut vouloir dire, c’est que le cheminement peut commencer alors qu’on consomme encore. Ça a été le cas pour moi. Quand ça fait une coupeule de brosses qu’on se dit qu’on est tanné.e, c’est un signal à écouter. Même si je continuais à boire machinalement, tous les jours, je savais que mon vrai last call s’en venait. Ça se traduit dans des gueules de bois de plus en plus roffes, - qui n’iront jamais en s’allégeant, je vous t’en passe un papier ! – des regrets grandissants, une honte de plus en plus difficile à engourdir, cacher. Ce qui fait que quand on arrive à ce fameux « Jour 1 », il y a déjà un travail souterrain qui a été amorcé, sans qu’on s’en rende compte, vraiment. Ainsi, on ne part pas à zéro, on n’arrête pas de boire « par surprise ». On savait déjà, consciemment ou non, que le désir de survivre nous enlignerait vers là, à cette effrayante (mais pas tant) sobriété. Car autrement, c’est l’obscurité, la déchéance longue.

Ce qui fait que dès qu’on commence à choisir des avenues qui nous permettront de mieux survivre, prendre ces petites décisions déjà qui ne sont pas enclines à nous détruire, on se donne alors des outils pour quand on « se » choisira enfin. La sobriété, quand on est alcoolique, c’est d’arrêter activement de se faire souffrir.

Je savoure tous les jours ce bonheur que c’est d’arrêter de me faire manger de la marde.

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