S'aimer ben paquetée

Ce serait humain de s’insurger pour ce qui se passe au-delà de notre carré de gazon.

C'est le chant d'un village, le cri d'un quartier, la couleur d'un premier du mois, l'ivresse des heures qui avancent mise sur des notes.

"C'est tu comme dans le film Burlesque ?"

Est-ce qu'Onlyfans amènerait vers une démarginalisation des artistes érotiques ?

« Oui, mais se mettre tout nu devant le monde, est-ce vraiment sexy, est-ce intellectuel ? » C’est les deux, Mathilde, que je répondais.

Imaginez que les victimes soient aussi bien protégées que les agresseurs dénoncés.

Sous le maquillage qui coule de Britney, c'est notre visage à nous qui nous est renvoyé, malade, voyeur, mangé par la folie.

Si la raison n'est pas entendue, est-ce que la violence est notre planche de salut ?

"Riot is the language of the unheard", une citation de Martin Luther King, l’émeute est le langage de ceux qu’on n’entend pas.

C’est là le danger de notre époque : Élu par l’image, détruit par l’image. Puis reconstruit par l’image.

Comment guérir de cette éco-anxiété dont nous sommes témoins et, malheureusement, participants ?

Est-ce que c'est pareil, que d'aller voir un show, ou une pièce, sans recevoir un peu l'émoi de son voisin sur soi ?

Une pau' p'tite fille un peu mêlée attend en ligne pour céduler son avortement et on lui fait écouter All by myself au complet.

En même temps, c'est pas comme si elles avaient accès au PCU. Un article pour marginaliser les travailleuses du sexe, ça n'aide personne.

« Je t’aime princesse, reviens ! » C’était écrit gros de même, sur une paroi du dessous d’un aqueduc qui mène dans le quartier...

Ça remonte à quand, la dernière fois où ça n’a pas fait mal de regarder les nouvelles ? Tu manges ta toast, tu bois ton café au Stratos...

Pour les gens qui ont déjà souffert de dépression ou qui sont prompts à l’anxiété, la pandémie est parfois accueillie avec une légèreté...