La petite crisse de voix – Part II (Spécial Noël)
Je quittais le bloc, laissais la soûlonne derrière moi, en portant, dans ma dernière petite boîte sous le bras, mon plant de lavande.
S'aimer, bien à jeun...
J'écris principalement sur mon cheminement à travers la sobriété, vous trouverez tous les textes relatifs dans l'onglet Boisson. Merci d'être là !
Je quittais le bloc, laissais la soûlonne derrière moi, en portant, dans ma dernière petite boîte sous le bras, mon plant de lavande.
Reconnaître nos pulsions d'alcoolique pour mieux les apprivoiser, pis les tuer.
Et je buvais mes eaux, plate et minérale, avec une paille, me disant, que j’étais probablement l’humain le plusse meilleur au monde.
Si vous avez peur de perdre vos amis en choisissant d’arrêter de boire, peut-être que ces amis-là valent la peine d’être perdus.
Quatre filles ont partagé leur cheminement.
Quand vouloir manger de la marde est quelque chose qui dépasse la condition de dépendant ou de sobre.
Le mensonge de l’alcoolique, c’est de refuser le reflet du clown alors qu’il met lui-même le costume tous les soirs.
Est-ce que j'allais réussir à arrêter cette fois-ci ou j'allais choker et me décevoir, encore ?
Mode d’emploi pour affronter cette affreuse nouvelle.
C’est comme si la société disait que ça te prend un char pis de la bière pour fonctionner.
Sans avoir connu la Poune, pas mal sûre qu’elle chuggait pas sa bouteille en attendant que le régisseur lui dise « Stand by 15 ».
Mais « pardonner », gueule ouverte, langue sortie, en attendant que la vie nous dépose une hostie nouvelle me semble suspicieux.
L’impatience. Comme si le fil des semaines qui deviendrait des années n’était qu’un éternel dernier cinq minutes avant le last call.
Beauport et Metallica, ça va ensemble comme l’auriculaire & l’index pointés vers un ciel sombre orageux pour headbanger sur Enter Sandman.
Facile, de ne pas boire quand tout est fermé, mais quoi faire quand la région passe au vert ?
Si je pouvais parler à mon moi soûl, je lui dirais...
Sobre, mais sobre égal...
C’est un peu ça le but. De la sobriété, je pense bien. D’arrêter de souffrir.
Dans dix, neuf, huit, sept jours, ça fera un an que je cuvais ma dernière brosse.
Je buvais comme on tète la fiole d’un remède miracle.