La peur des terrasses
Facile, de ne pas boire quand tout est fermé, mais quoi faire quand la région passe au vert ?
S'aimer, bien à jeun...
J'écris principalement sur mon cheminement à travers la sobriété, vous trouverez tous les textes relatifs dans l'onglet Boisson. Merci d'être là !
Facile, de ne pas boire quand tout est fermé, mais quoi faire quand la région passe au vert ?
Si je pouvais parler à mon moi soûl, je lui dirais...
Sobre, mais sobre égal...
C’est un peu ça le but. De la sobriété, je pense bien. D’arrêter de souffrir.
Dans dix, neuf, huit, sept jours, ça fera un an que je cuvais ma dernière brosse.
Je buvais comme on tète la fiole d’un remède miracle.
Je sais dans quel état je serai dans cinq heures, et ça me donne une impression de pouvoir et de liberté sans égal.
En 24 heures, mon onglet à réac’ a reçu un éventail de pistes que je m’en vais éclaircir avec un grand plaisir de sobre ici...
Quand je bois, les marins fuient le bateau, insultés raides de ma langue crachée sans savon.
La vie me donnait des étrons et je n’avais pas appris à faire de l’étronade.
Ça se traduit en devenant un adepte de l’alimentation bio, sniffer des lignes de Metamucil et égrainer du chia avec notre carte de crédit.
La décadence alimentaire en vogue n’a plus sa place une fois sobre. Ce serait comme aller dans une orgie romaine juste pour jaser.
Le dépaysement qu c'est de voyager à jeun pour la première fois, même pas loin, ça saisit.
Éviter le blues des fêtes en étant à jeunt.
Questionner la foi, un soir où je me scrappais le foie.
« Tu vas voir, tu vas remplacer ça par d’autre chose… »
Il existe un réel étourdissement dans l’ivresse. Un genre d’abandon de poupée échappée, qui s’explique difficilement sans l’avoir vécu...
Les jous plus rofs en rétablissement.
Conseils de sobriété par des personnes ayant vécu la dépendance.
Tous deux condamnés à vivre le même jour dans une éternité sans but, âmes errantes vides de toute excitation nouvelle.