Poésie de comptoir à babord
Quand je bois, les marins fuient le bateau, insultés raides de ma langue crachée sans savon.
S'aimer, bien à jeun...
J'écris principalement sur mon cheminement à travers la sobriété, vous trouverez tous les textes relatifs dans l'onglet Boisson. Merci d'être là !
Quand je bois, les marins fuient le bateau, insultés raides de ma langue crachée sans savon.
La vie me donnait des étrons et je n’avais pas appris à faire de l’étronade.
Ça se traduit en devenant un adepte de l’alimentation bio, sniffer des lignes de Metamucil et égrainer du chia avec notre carte de crédit.
La décadence alimentaire en vogue n’a plus sa place une fois sobre. Ce serait comme aller dans une orgie romaine juste pour jaser.
Le dépaysement qu c'est de voyager à jeun pour la première fois, même pas loin, ça saisit.
Éviter le blues des fêtes en étant à jeunt.
Questionner la foi, un soir où je me scrappais le foie.
« Tu vas voir, tu vas remplacer ça par d’autre chose… »
Il existe un réel étourdissement dans l’ivresse. Un genre d’abandon de poupée échappée, qui s’explique difficilement sans l’avoir vécu...
Des épiciers locaux !
Les jous plus rofs en rétablissement.
Conseils de sobriété par des personnes ayant vécu la dépendance.
Chanter en pandémie.
"C'est tu comme dans le film Burlesque ?"
Tous deux condamnés à vivre le même jour dans une éternité sans but, âmes errantes vides de toute excitation nouvelle.
Est-ce que ce serait là un futur plus simple pour les artistes érotiques ?
Échanger l'amertume de la honte pour le miel du triomphe.
Conte capillaire caxtonien.
Voyage dans le temps sur la scène du Café Campus e 2011...
Une journée comme ça, qu’il me dit à travers ses lunettes sans lever les yeux, il est passé devant du bétail abattu en rentrant chez lui...